- Accueil
- Association
- Santé
- Santé et sexualité
- Santé et usage de drogue
- Santé et bien être
- Violences autodéfense
- Santé et Transidentités
- Chemsex
- Législation et droits sociaux
- Formations
- Ressources
- Actualités
Hébergements d'urgence et d'insertion
Les solutions d'hébergement sont différentes de celles du logement. Alors que le logement vous permet d’être complètement autonome, l'hébergement est une solution temporaire qui peut vous aider à un moment donné. Pendant votre hébergement vous dépendez de l'organisme qui vous héberge et des conditions fixées par celui-ci.
Nous vous donnons ici les informations concernant les différents dispositifs d'hébergement que vous pouvez solliciter en fonction des problèmes que vous rencontrez.
Il existe 2 types de dispositifs d'hébergement, l'hébergement dit d'urgence et l'hébergement d'insertion. Ils ne répondent pas aux mêmes critères et ne vous proposent pas les mêmes solutions.
Hébergement d'urgence
Vous êtes à la rue, en recherche d’hébergement d’urgence (centre d’hébergement ou hôtel), un seul numéro: le 115 (appel gratuit d’une ligne fixe ou d'un téléphone portable).
Un conseil, n’attendez pas le « dernier moment » pour solliciter le 115 : les places sont limitées et le service téléphonique souvent occupé.
Il vous faudra vous inscrire, et surtout beaucoup insister.
Si vous êtes à la rue ou en rupture de domicile suite à des violences conjugales, sachez que vous avez des droits spécifiques.
Il existe plusieurs dispositifs :
Mise à l’abri anonyme et gratuit pour les femmes qui le désirent. Là encore, les places sont limitées mais si vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à nous contacter ou à appeler le 115.
Mesure d'éloignement du domicile du conjoint violent. Cette mesure vous permet de conserver votre logement, pour cela vous devez porter plainte.
Nous vous conseillons, avant de porter plainte, de rentrer en contact avec la SAVIM (Service d'Aide aux Victimes d'Information et de Médiation) 49 boulevard Lascrosses – 31000 TOULOUSE
Tél : 05.62.30.09.82.
Il est possible de contacter la SAVIM une fois au commissariat, des permanences de la SAVIM sont assurées:
-au commissariat central, bd de l'embouchure: 05.61.12.76.27
-au commissariat de Bellefontaine: 05.34.62.70.43
En cas d'urgence ou pour être accompagnée n'hésitez pas à nous contacter !
Mise à l'abri durable (plus de quinze jours) dans le but de mettre en place l'accès à l'autonomie (formation, recherche de logement, recherche d'emploi, etc.).
A Toulouse, il existe deux permanences d’accueil et d’orientation pour les femmes victimes de violences conjugales : le lundi matin, de 9h à 12h, à l’association Olympes de Gouges, 43 rue Jean-de-Pins (05.62.48.56.66) et le mardi de 12h30 à 17h et jeudi de 14h à 17h, à l’APIAF, 31 rue de l’Etoile (05.62.73.72.62).
Lors de ces permanences, vous pouvez vous inscrire pour une demande d’hébergement pour vous et pour vos enfants. Ces associations, spécialisées dans l’aide aux femmes victimes de violences, peuvent également vous conseiller sur votre situation et vous accompagner dans vos démarches (porter plainte, conseils juridiques, self-defense...).
Hébergement d'insertion
Pour toutes les autres demandes d’hébergement (hors urgences et hors violences conjugales), vous pouvez vous adresser au SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation), 161, rue du Fêrétra (05.61.73.31.76).
Vous pouvez être hébergée sur une structure dite « collective », c’est à dire, que même si vous bénéficiez d’une chambre individuelle, vous pouvez être amenée à partager les parties communes de l’appartement ou de la maison (cuisine, salle de bain, salon) avec les autres personnes occupantes. Vous pouvez également vous voir proposer un appartement individuel. Il vous sera demandé une petite contribution financière, en fonction de vos revenus.
L’hébergement est temporaire, d’une durée maximum 6 mois, renouvelable une fois (selon les possibilités de la structure d’accueil et l’aboutissement de votre projet d’insertion).
Pendant la durée de l’hébergement, un travailleur social vous proposera un accompagnement dans le but d’accéder à un logement autonome, à une formation ou à un emploi, à l’amélioration et, ou, stabilisation de votre état de santé.
Cas particuliers:
Il existe des hébergements spécifiques pour les personnes atteintes de maladies chroniques, n’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.
Pour les femmes seules qui sont enceintes ou avec enfant de moins de trois ans, c’est le Conseil Général via l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) qui est en charge du financement de l’hébergement de la mère et de (ou des) enfants (et ce, quelque soit la situation du père).
Si vous êtes dans cette situation, à qui vous adresser pour faire votre demande d’hébergement?:
- Au C.C.A.S si vous êtes bénéficiaire du RSA.
- A la maison des solidarités dont vous dépendez si vous n'êtes pas bénéficiaire du RSA.
Bon à savoir
Si vous êtes hébergé-e à l’hôtel ou en maison de retraite, vous pouvez aussi demander une allocation logement à la CAF.
Attention !
Tout comme les propriétaires de logements privés, les hôteliers peuvent être accusés de proxénétisme. Nous vous conseillons donc de ne pas mélanger votre lieu de vie avec votre lieu de travail.
Attention aussi à vos voisin-e-s. En effet les dénonciations peuvent provenir des riverain-e-s ou des voisin-e-s : soyez vigilant-e-s sur les va-et-vients de vos clients.
N'hésitez pas à nous demander plus d'informations concernant cette démarche.