Grisélidis en colère !

Les conditions de vie et de travail des travailleur.ses du sexe sont insupportables et nos conditions de travail deviennent intenables.
Stop aux politiques publiques toujours plus répressives, injustes, inégalitaires !

Les travailleur.ses du sexe subissent la répression des arrêtés anti-prostitution de la Mairie de Toulouse en plus de la pénalisation de leurs clients et de la répression de l’immigration,
Elles sont soumises à l’impôt mais ne bénéficient d’aucun droits sociaux : pas de retraite pour les travailleur.ses du sexe !
Beaucoup vivent à la rue, en squat, en campement, en appartements insalubres et il devient quasiment impossible de mettre à l’abri en urgence des personnes en danger,
Elles.ils vont subir la restriction des droits à la couverture maladie.
Alors que nous assurons le suivi social global de 200 femmes migrantes et personnes trans, victimes de violences et/ou de traite des être humain,
Et que nous recevons 30 personnes lors de chacune de nos permanences,
L’association subit des baisses de subvention généralisées et
Notre équipe ne compte qu’une seule travailleuse sociale !
Nous demandons : Des moyens pour travailler,
La fin de la répression du travail sexuel, des papiers pour tou.tes,
Une retraite et des droits sociaux pour tou.tes !

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